Exploiter les prêts complémentaires dans l'achat d'un logement

Les subventions de l'État permettent de souscrire à un emprunt immobilier extrêmement intéressant. Il existe deux types de subventions, la première est l'emprunt proprement dit. Dans cette catégorie, on a le prêt d'accession social ou encore le prêt à taux zéro. Mais ces prêts ne prennent en charge qu'une partie de l'opération et donc, les prêts complémentaires peuvent encore soulager le demandeur. En premier lieu, on a le prêt pour les fonctionnaires. La condition pour l'utiliser est qu'on doit obligatoire souscrire un prêt conventionné. Ce dernier n'est possible que pour l'achat d'un logement principal ou des travaux de rénovation permettant de mettre le logement aux normes écologiques. Le taux d'intérêt du prêt conventionné est variable selon le délai de remboursement. Ainsi, il peut atteindre les 5,15 % pour une période supérieure à 20 ans. Et ainsi, on va ajouter le prêt aux fonctionnaires, mais le montant du prêt dépend de chaque classe de fonctionnaire. Il faut justifier des conditions de ressources maximums pour l'obtenir.

Le prêt action logement


Le prêt action logement (PAL) qui est le successeur du prêt 1 % logement est destiné aux personnes travaillant dans une entreprise non agricole de plus de 10 employés. Les conditions pour avoir le PAL sont d'avoir un niveau maximal de ressources selon des zones géographiques. Ces ressources sont identiques que celles qui sont exigées par le prêt d'accession sociale (PAS). Par exemple, un couple vivant à Paris souhaitant le PAS doit avoir un revenu maximal de 35 700 euros. Ensuite, le couple va ajouter le PAL qui doit être inférieur à 30 % du montant total de l'emprunt immobilier. Pour notre couple vivant à Paris (zone A), ils peuvent obtenir de 15 000 à 25 000 euros comme Prêt action de logement. Pour la zone B1 qui concerne les villes de plus de 250 000 habitants, la fourchette est entre 15 000 et 20 000 euros. La zone B2 concernant les localités de 500 000 habitants possède une fourchette entre 7 000 et 15 000 euros. Et enfin, la tranche de prêt est entre 7 000 euros et 10 000 euros pour le reste du territoire. Le principal avantage du prêt action logement est son taux fixe de 1,75 %, mais la durée de prêt doit être inférieur à 20 ans. Notez que le souscripteur est libre de quitter l'entreprise puisque le PAL ne dépend pas du contrat de travail.

Le prêt des collectivités


De nombreuses communes sont délaissées par des propriétaires potentiels. C'est pourquoi ces communes proposent des aides complémentaires sur un emprunt immobilier. Malheureusement, chaque commune choisit ses propres conditions et donc, le taux d'intérêt, le délai et le montant total du prêt sont aussi variables que le nombre de communes... Dans certains cas, le montant du prêt de la collectivité est considérable, notamment pour la promotion d'une zone rurale. De nombreuses communes comptent sur le potentiel du tourisme vert et rural pour dynamiser l'économie. Et de ce fait, ils peuvent aider considérablement les investisseurs potentiels dans ce domaine. Vous devez vous adresser à la commune pour obtenir des détails sur cet emprunt immobilier complémentaire.

Le prêt des mutuelles


De nos jours, les mutuelles proposent aussi des prêts complémentaires ainsi que les caisses de retraite. L'objectif est d'accompagner les futurs retraités dans l'achat d'un logement. Mais on rencontre le même problème qu'avec le prêt de la collectivité, à savoir, des taux et des plafonds très variables. Il vaut mieux s'informer auprès de sa mutuelle. Dans certains cas, l'organisme promeut ces offres avec des brochures ou des contacts personnalisés. Cependant, le prêt action logement, celui de la collectivité et le prêt aux fonctionnaires offrent de meilleures alternatives. Le plafond des prêts des caisses de retraite est assez faible pour que cela soit intéressant pour le demandeur d'un emprunt immobilier, car cela ne fera qu'ajouter un autre crédit aux autres déjà existants.